L’intelligence collective au service de la transition énergétique des entreprises

L’intelligence collective joue un rôle crucial dans la réalisation de la transition énergétique des entreprises.

Cette approche mobilise les connaissances, les compétences et les expériences de l’ensemble des acteurs concernés pour créer des solutions innovantes, durables et efficaces.

Dans cet article, nous allons explorer les avantages de l’intelligence collective pour les entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte environnementale et à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement

Qu'est-ce que l'intelligence collective?

L’intelligence collective est une approche qui consiste à mobiliser les ressources intellectuelles, sociales et émotionnelles de plusieurs individus pour résoudre des problèmes complexes.

Cette approche est basée sur l’idée que l’intelligence d’un groupe est supérieure à la somme des intelligences de chaque individu.

En utilisant des méthodes de travail collaboratives et en encourageant la participation de tous les membres, elle crée des solutions novatrices et efficaces.

Dans le contexte actuel, elle aide les entreprises à mobiliser l’ensemble de leurs collaborateurs, clients, partenaires et fournisseurs pour trouver des solutions durables et responsables.

Cette approche aide à relever les défis les plus complexes comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets, l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le développement de technologies plus respectueuses de l’environnement.

Quels sont les avantages de l'intelligence collective dans la transition énergétique des entreprises ?

Les entreprises qui adoptent des méthodes issues de l’intelligence collective pour leur transition énergétique bénéficient de plusieurs avantages.

Les avantages les plus significatifs de cette approche sont :

Une meilleure compréhension des défis de la transition énergétique

L’un des avantages les plus importants de l’intelligence collective est sa capacité à permettre une meilleure compréhension des défis 

 

En impliquant l’ensemble des parties prenantes, les entreprises peuvent mieux comprendre les différentes perspectives et les enjeux associés à la transition énergétique.

 

Cette compréhension partagée contribue à aligner les objectifs de tous les acteurs, à identifier les priorités et à déterminer les actions à entreprendre pour atteindre les objectifs de la transition énergétique.

Une plus grande créativité et innovation

L’intelligence collective stimule également la créativité et l’innovation en encourageant la participation de tous les membres.

En utilisant des méthodes de travail collaboratives telles que les ateliers de co-création, d’innovation les entreprises peuvent stimuler la créativité en encourageant la contribution de nouvelles idées et perspectives.

Cette créativité et cette innovation vont conduire à la création de solutions adéquates pour l’entreprise.

Une amélioration de la collaboration

L’intelligence collective améliore la collaboration entre les différentes parties prenantes (CODIR, collaborateurs, clients, )

En encourageant la participation de tous les membres, les entreprises renforcent les liens entre les parties prenantes, améliorer la communication et faciliter la prise de décisions collectives.

Cette collaboration accrue  permet une mise en œuvre plus efficace et rapide des mesures de transition énergétique

Une meilleure acceptation des mesures de transition énergétique

En impliquant l’ensemble des parties prenantes dans le processus, les entreprises peuvent également bénéficier d’une meilleure acceptation des mesures décidées

Les personnes impliquées dans le processus vont comprendre les enjeux pour leur entreprise. Ainsi, elles sont plus susceptibles de soutenir les mesures mises en place.

Cette acceptation contribue à la réussite de la politique environnementale de l’entreprise.

Comment mettre en place l'intelligence collective dans la transition énergétique d'une entreprise?

La mise en place de l’intelligence collective nécessite une approche structurée et organisée.

Voici quelques étapes pour y parvenir 

Identifiez les parties prenantes clés

La première étape consiste à identifier les parties prenantes clés impliquées dans la transition énergétique de l’entreprise.

Cela inclut les collaborateurs.

Vous pouvez également inviter les clients, les partenaires, les fournisseurs.

Créez des groupes de travail

Ensuite, créez des groupes de travail pour chacune des parties prenantes identifiées.

Ces groupes sont composés de personnes ayant des connaissances et des compétences liées à l’activité de votre entreprise, le marché sur lequel est positionné votre entreprise, les réglementations, la transition énergétique 

Utilisez des méthodes de travail collaboratives

Utilisez des méthodes de travail collaboratives pour encourager la participation de tous les membres des groupes de travail.

Les ateliers de co-création sont des exemples de méthodes efficaces pour mobiliser toutes les ressources.

Développez un plan d'action collaboratif

Une fois que les groupes de travail ont été créés et que des méthodes de travail collaboratives ont été mises en place, il est temps de développer un plan d’action collaboratif.

Ce plan doit inclure les objectifs, les valeurs, les priorités, les responsables des actions, le budget et les indicateurs à mettre en place pour la transition énergétique de l’entreprise.

Cliquez ici pour découvrir notre article sur les valeurs

Mettez en œuvre le plan d'action

Enfin, mettez en œuvre le plan d’action collaboratif en impliquant toutes les parties prenantes dans le processus.

Assurez-vous que les résultats sont communiqués aux parties prenantes et que des indicateurs sont mis en place pour suivre le plan d’actions.

Pour conclure !

L’intelligence collective est un outil puissant pour la réalisation de la transition énergétique des entreprises.

En mobilisant les connaissances, les compétences et les expériences, les entreprises peuvent trouver des solutions novatrices et efficaces pour réduire leur empreinte environnementale et adopter des pratiques plus durables.

Pour mettre en place l’intelligence collective, les entreprises doivent utiliser des méthodes de travail collaboratives, impliquer toutes les parties prenantes dans le processus et développer un plan d’action collaboratif.

La réussite de la transition énergétique dépendra de l’adoption de cette approche collaborative et de la mobilisation de toutes les parties prenantes

 

Vous êtes à la recherche de compétences pour animer des ateliers d’intelligence collective pour travailler sur votre politique environnementale

Act4businesss vous accompagnera en moins de 3 mois à définir et mettre en place un plan d’actions.

Avec une expérience dans l’accompagnement d’entreprises industrielles, Eric RICHA vous accompagnera à mobiliser toutes les ressources de votre entreprise.  

L’objectif, c’est de pérenniser votre croissance.

Entreprises partenaires

Dans le cadre de ses interventions, Eric RICHA invite les collaborateurs à réfléchir sur des sujets concrets et mentionne des cas d’études d’entreprises partenaires comme 

Suez pour le tri et la valorisation des déchets, 

Eratec Energie pour l’optimisation du process industiel 

Eratec pour maitriser l’énergie avec le relamping led 

Comment réussir sa transition énergétique ?

Mobilité : Quelle est la situation de mon entreprise ? Quelles sont mes objectifs ? Quelles réglementations en vigueur ? Quelles solutions faciles à mettre en place ? Vous trouverez toutes vos réponses sur le sujet de la mobilité dans cette vidéo avec Odile RIBIERE CCI Nord Isère et Eric RICHA ACT4BUSINESS.

✔️ Comment allier la Gestion de l’énergie de votre bâtiment et l’intégration du véhicule Electrique ?

✔️ Quelles sont les contraintes législatives (Loi Lom, Décret tertiaire,… ) ?

✔️ Quel est l’état de l’art des solutions ?

✔️ Quelles solutions existent pour réduire sa consommation d’énergie ? Quels cas d’usage ? Un temps de question/réponse et de partage d’expérience entre entreprises est également prévu. Cet atelier est co-financé par l’ADEME et le conseil départemental de l’Isère. Contactez la CCI Nord Isère

 

Energie et nouvelles réglementations : décryptage (partie 4 – RE2020)

Les bâtiments représenteraient environ 30% de nos émissions de CO2. Améliorer l’efficacité énergétique des nouvelles constructions permettrait donc de participer à la protection de l’environnement. Mais pas seulement. Un BEPOS, ou Bâtiment à Energie Positive, est également synonyme de plus de confort pour ses occupants, notamment l’été. La RE2020 a pour objectif d’encadrer la construction des nouveaux bâtiments. Que prévoit exactement cette nouvelle règlementation sur l’énergie ? 

 

Un article co-écrit avec  et SMA France.

Retrouvez l’article original ici : https://www.sma-sunny.com/fr/energie-et-nouvelles-reglementations-decryptage-partie-4-re2020/

Cet article se découpe en 4 parties :

Partie 1: loi énergie et climat

Partie 2 :loi mobilité

Partie 3 : loi élan

Partie 4 : RE2020

Quel est l’objectif de la réglementation RE2020 ?

L’objectif est de mettre en place une règlementation environnementale plus ambitieuse, de définir un nouveau cahier des charges pour encadrer la construction des bâtiments neufs. Les bâtiments représenteraient environ 30% de nos émissions de CO2. Pour contrer cela, cette nouvelle norme met en oeuvre le concept de logements ou bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire des bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, et des maisons passives, c’est-à-dire des maisons dépensant très peu d’énergie et recyclant ce qu’elles produisent. Au-delà de l’aspect environnemental, améliorer l’efficacité énergétique des nouvelles constructions, c’est fournir également fournir plus de confort aux occupants, notamment l’été, en conservant la fraîcheur. Il est important de préciser que l’entrée en vigueur de la réglementation RE2020 a été décalée en raison de l’épidémie de Coronavirus et ne se fera donc pas avant l’été 2021.

Que prévoit-elle exactement pour atteindre ces objectifs ?

La réglementation précise les caractéristiques d’un bâtiment à énergie positive :

L’installation de panneaux photovoltaïques est l’une des solutions possibles pour atteindre de tels objectifs.

Qui est concerné et quel va être l’impact sur les professionnels tels que les acteurs industriels ?

C’est surtout le monde du bâtiment qui va être impacté par cette réglementation : les constructeurs, les promoteurs immobiliers, etc. L’industrie du BTP va devoir intégrer des solutions pour réduire la facture d’énergie et produire de l’énergie en local.

 

Energie et nouvelle réglementation (partie 3 : loi ELAN)

En vigueur depuis le 1er octobre 2019, le décret tertiaire de la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) a pour objectif la réduction des consommations énergétiques des bâtiments tertiaires d’au moins 40 % en 2030 par rapport à 2010. Qui est concerné et quelles sont les solutions ? C’est ce que nous avons demandé à Eric Richa, dirigeant de Act4Business et consultant pour SMA France, dans ce troisième article „Energie et nouvelle réglementations“.

Quel est l’objectif du décret tertiaire de la loi ELAN ?

Le nouveau décret tertiaire de la loi ELAN a pour objectif premier la réduction des consommations énergétiques des bâtiments tertiaires d’au moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 par rapport à 2010. Par bâtiments tertiaires, il faut entendre tous les bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments dont les sites intègrent des activités tertiaires du secteur public ou du secteur privé et dont la surface plancher cumulée liée à cette activité est supérieure à 1000 m². Il y a toutefois des exceptions à la règle parmis lesquelles figurent les bâtiments liés au culte, à la défense ou à la sécurité civile.

 

Qui est concerné ?

La cible est large et va des propriétaires et occupants de bâtiments à usage tertiaire privé aux collectivités locales et services de l’Etat ainsi qu‘aux professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux d’études thermiques, sociétés d’exploitation, gestionnaires immobiliers, gestionnaires de réseau de distribution d’énergie.

Afin de pouvoir répondre aux obligations du décret tertiaire, les acteurs concernés devront mettre en place des actions telles que l’installation de systèmes performants de supervision et de contrôle de l’énergie. Ces équipements leur permettront d’analyser les flux d’énergie et prendre des décisions d’adaptation des locaux en fonction du comportement de ses occupants.

A partir de 2021, les propriétaires ou locataires concernés par ce décret devront envoyer leurs consommations énergétiques sur une plateforme informatique gérée par l’ADEME : OPERAT.

Quelles sont les sanctions prévues par le décret tertiaire en cas de non respect ?

Si les personnes concernées par ce décret ne mettent en place aucune action de réduction de la consommation d’énergie, elles risquent une amende administrative de 1 500 €. Cette amende peut aller jusqu’à 7 500€ pour les personnes morales.

 

Energie et nouvelle réglementation (partie 2 : loi mobilités)

Améliorer la mobilité des citoyens et ce, partout en France : tel est l’objectif de la loi mobilités de décembre 2019. Comment cela se traduit-il exactement et qui est concerné ? Les solutions d’énergie photovoltaïque ont-elles un rôle à jouer ? Nous vous disons tout dans cette deuxième partie de l’article « Énergie et nouvelles réglementations ».

Un article co-écrit avec  et SMA France.

Retrouvez l’article original ici : https://www.sma-sunny.com/fr/energie-et-nouvelles-reglementations-decryptage-partie-2-loi-mobilites/

Cet article se découpe en 4 parties :

Partie 1: loi énergie et climat

Partie 2 :loi mobilité

Partie 3 : loi élan

Partie 4 : RE2020

Quel est l’objectif de la loi mobilités ?

L’ambition de la loi mobilités est d’améliorer la mobilité des citoyens partout en France grâce à des solutions de transport plus „vertes“, plus accessibles et plus efficaces. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il est prévu une série de mesures et des investissements dans les infrastructures et l’innovation. Le déploiement de la mobilité électrique aura un rôle clé à jouer. L’un des objectifs est d’ailleurs de multiplier par 5 d’ici 2022 les points de recharge publics pour les véhicules électriques.

Que prévoit-elle exactement pour atteindre ces objectifs ?

Si l’on se concentre sur la mobilité électrique, plusieurs mesures sont prévues, parmi lesquelles :

Qui est concerné ?

Nous sommes tous concernés par ces mesures, que ce soit dans notre vie privée comme dans notre vie professionnelle. Le véhicule électrique ou hybride rechargeable „de tourisme“ va se démocratiser et les flottes de véhicules d’entreprise vont être renouvelées.

Quel est l’impact pour les professionnels comme les acteurs industriels, tertiaires et de la grande distribution ?

Ils vont très vite devoir offrir des services de mobilité supplémentaires, gratuits ou payants, pour continuer à attirer des clients mais aussi fidéliser leurs collaborateurs. Il leur faudra donc très certainement installer des bornes de recharge sur leur parking. Il y a deux moyens de faire face à ce déploiement de bornes de recharge :

Energie et nouvelles réglementations (partie 1 : loi énergie et climat)

Loi Energie-Climat, loi mobilité, réglementation RE2020… les lois et réglementations relatives aux énergies renouvelables et à la protection de l‘environnement se multiplient et il peut être parfois compliqué de s’y retrouver. Quel est l’impact sur l’industrie photovoltaïque ? Eric Richa, dirigeant de Act4Business et consultant pour SMA France, nous dit tout ce qu’il faut savoir. Dans cette première partie, nous parlerons de la loi énergie et climat de novembre 2019.

Un article co-écrit avec   et SMA France.

Retrouvez l’article original ici : https://www.sma-sunny.com/fr/energie-et-nouvelles-reglementations-decryptage-partie-1-loi-energie-et-climat/

Cet article se découpe en 4 parties :

Partie 1: loi énergie et climat

Partie 2 :loi mobilité

Partie 3 : loi élan

Partie 4 : RE2020

Quel est l’objectif de la loi énergie et climat ?

La loi énergie et climat de novembre 2019 vise à répondre à l’urgence écologique et climatique. Elle fixe pour objectif la neutralité carbone d’ici à 2050 et démontre une volonté de réduire de 40% la consommation d’énergies fossiles d’ici à 2030.

 

Que prévoit-elle exactement pour atteindre ces objectifs ?

La loi énergie et climat rend obligatoire la végétalisation ou l‘installation de dispositifs de production d’énergie renouvelable (ou tout autre dispositif aboutissant au même résultat) pour les nouveaux entrepôts et bâtiments commerciaux. Il est précisé que la mise en œuvre de ces obligations se fait sur la toiture ou sur les ombrières de parking et qu’un minimum de 30% de la surface est imposé.

 

Qui est concerné ?

Les acteurs ayant pour projet la construction de nouveaux entrepôts et bâtiments commerciaux de plus de 1000 m² d’emprise au sol se doivent de respecter cette loi. Les magasins de commerce de détail, les ensembles commerciaux, les „drives“ ainsi que les locaux à usage industriel ou artisanal, les entrepôts, les hangars non ouverts au public faisant l’objet d’une exploitation commerciale à construire sont donc concernés.

Quel est l’impact pour ces acteurs industriels, tertiaires et de la grande distribution ?

S’ils ne proposent pas de solutions intégrant soit la végétalisation soit l’installation de panneaux photovoltaïques sur au moins 30% de leur toiture lors du dépôt de permis de construire, ils ne pourront pas l’obtenir à moins d’avoir une dérogation, et donc une bonne justification !

 

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